Le métier de vdi

Depuis ces dernières décennies, de plus en plus de personnes rejoignent les rangs des professionnels dans le vdi et notamment dans le marketing de réseau. Cette motivation est sans doute liée au fait que ce métier assure une grande autonomie et un bénéfice financier non négligeable.

Vdi : une profession comme une autre

Le vdi ou Vendeur à Domicile Indépendant est un travailleur non salarié qui œuvre pour son propre compte. Il représente la société et ses produits auprès de laquelle il est dûment mandaté. Le vdi peut effectuer du « porte-à-porte » ou présenter les produits devant un large public lors d’une vente en réunion. Son rôle consiste à convaincre les consommateurs de souscrire un contrat de vente, de location ou de prestation de services. Il reçoit ainsi une rémunération au prorata en fonction du volume des ventes qu’il réalise.

Vdi, les démarches à suivre

Avant de démarrer ses activités, le vdi est obligé de déclarer son métier auprès des autorités compétentes. Cette déclaration s’effectue selon le statut du vdi.  Lorsque celui-ci est inscrit au RCS-RSAC, il doit disposer d’une immatriculation émise par la Chambre de commerce et de l’industrie ou par le greffe du tribunal de commerce pour RSAC. Dans le cas contraire, la déclaration est portée devant le centre de formalités des entreprises (CFE) de l’Urssaf. Si le vdi est un salarié, c’est l’employeur qui se charge de la déclaration de l’embauche.

Vdi, système d’imposition

Tout comme les autres travailleurs, le vdi contribue aussi à l’imposition. Qu’il soit inscrit ou non au RCS ou RSAC, son revenu est frappé par l’impôt sur le revenu. Il est à noter que le salaire d’un vdi mandataire est classé dans la catégorie des bénéfices non commerciaux ou BNC. En revanche, les acheteurs-revendeurs ou courtiers versent une imposition selon le régime de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux ou BIC.