Marketing multiniveau : une activité légale
Considéré à tort comme une arnaque, le marketing multiniveau souffre de sa comparaison récurrente avec le système pyramidal. Contrairement à ce dernier, il est et reste cependant une activité légale. Explications.
Système pyramidal et marketing multiniveau : quelle différence ?
Si le marketing multiniveau a longtemps vu son image ternie par un rapprochement abusif avec le système pyramidal, il semble qu’il ait désormais retrouvé le prestige qui lui sied. Aujourd’hui, l’activité est en effet encadrée par une législation plus stricte prévenant tous risques d’arnaque. La personne souhaitant s’engager dans le marketing multiniveau est certaine de rester dans le cadre légal. Le système pyramidal est en revanche à éviter en raison de sa nature même : les gains proviennent des frais déboursés par les nouveaux membres pour intégrer le réseau.
Le marketing multiniveau vis-à-vis de la réglementation
Il n’existe pas de réglementation stricte régissant le marketing multiniveau. Le code de la consommation peut cependant faire office de référence pour juger de sa légalité. Dans l’article L. 122-6, il est stipulé que proposer la collecte d’adhésions ou l’inscription sur une liste en échange d’une quelconque contrepartie est interdite. Il en est de même pour les procédés commerciaux consistant à proposer des produits à titre gratuit ou à prix inférieur au réel coût de vente en subordonnant les gains au placement de bons ou à la collecte d’adhésions. Comme on le sait, ces particularités propres au système pyramidal ne se retrouvent pas dans le marketing multiniveau.
Marketing multiniveau : quid de la reprise des invendus ?
Autre différence entre le marketing multiniveau et le système pyramidal : la reprise des invendus. Dans le système pyramidal, le nouveau membre est invité à constituer un stock minimum de produits. Rien ne lui garantit toutefois la reprise de ces marchandises en cas d’invendus contrairement au marketing multiniveau qui propose de reprendre les invendus aux conditions d’achat après déduction d’une somme inférieure à 10 % de leur valeur.